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9 espèces animales qui peuvent changer de sexe

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Le poisson-clown (Amphiprionidae)

clown fish on coral reef

Les poissons-clowns, espèces fascinantes des récifs coralliens, entament habituellement leur existence en tant que mâles. Cependant, leur histoire de vie est loin d’être linéaire, car ils ont la capacité unique de changer de sexe au fil de leur croissance. Cette flexibilité sexuelle, appelée hermaphrodisme protérandrique, est une adaptation remarquable qui favorise leur survie et la stabilité de leur communauté. Les jeunes poissons-clowns mâles forment des hiérarchies sociales, le plus dominant étant le reproducteur. Cependant, en l’absence d’une femelle dans le groupe, le poisson-clown le plus dominant peut subir une transformation physiologique pour devenir une femelle, déclenchant ainsi la reproduction. Ce mécanisme assure une reproduction continue même en cas de perte de la femelle dominante. Les poissons-clowns illustrent ainsi la diversité et l’ingéniosité des stratégies de reproduction dans le règne animal, adaptées à un environnement changeant et parfois hostile.

Le mérou (Epinephelinae)

miniatus grouper, grouper, ocean

Certains mérous possèdent une particularité fascinante dans leur cycle de vie : ils sont hermaphrodites, ce qui signifie qu’ils possèdent à la fois des organes reproducteurs mâles et femelles. Leur histoire commence en tant que femelles, où elles jouent un rôle vital dans la reproduction de leur espèce. Cependant, au fil du temps et en fonction des besoins de leur population, certains individus subissent une transformation impressionnante.

À un certain stade de leur vie, ces mérous hermaphrodites décident de changer de sexe pour devenir des mâles dominants. Ce changement est généralement induit par des facteurs environnementaux ou sociaux, tels que le manque de mâles dans la région ou la nécessité de renforcer la hiérarchie d’un groupe. La transition vers le rôle masculin les dote de la capacité de fertiliser les œufs des femelles. Cette stratégie unique de changement de sexe est un exemple extraordinaire d’adaptation dans le monde animal, permettant à ces créatures marines de maximiser leurs chances de reproduction et de contribuer ainsi à la survie de leur espèce.

Le poisson-ange royal (Pomacanthus)

Le poisson-ange royal est un poisson tropical qui vit dans les récifs coralliens de l’océan Indien et du Pacifique. Il a un corps ovale et plat, de couleur jaune vif avec des bandes bleues et noires. Il mesure environ 25 cm de long. Il se nourrit principalement d’éponges, d’algues et de coraux. Il fait partie des poissons-anges, une famille qui compte plus de 80 espèces.

Le poisson-ange royal change de sexe au cours de sa vie. Il naît mâle, puis devient femelle quand il atteint la maturité sexuelle. Ce phénomène s’appelle la protandrie. Il permet d’assurer la reproduction du groupe, car il y a toujours une femelle dominante qui s’accouple avec les mâles. Le poisson-ange royal est un poisson très apprécié des aquariophiles, mais il est menacé par la pêche et la destruction de son habitat.

Le bénitier géant (Tridacna gigas)

Le bénitier géant est un coquillage qui vit dans les eaux tropicales de l’océan Indien et du Pacifique. Il peut atteindre plus d’un mètre de large et peser plus de 200 kg. Il se fixe au fond de la mer, où il filtre l’eau pour se nourrir de plancton. Il possède des algues symbiotiques dans son manteau, qui lui donnent des couleurs variées. Il appartient à la famille des Tridacnidae, qui compte une dizaine d’espèces.

Le bénitier géant a la particularité d’être hermaphrodite, c’est-à-dire qu’il possède les organes reproducteurs des deux sexes. Il change de sexe au cours de sa vie, passant généralement de mâle à femelle. Ce phénomène s’appelle l’hermaphrodisme successif. Il permet d’augmenter les chances de fécondation, car il y a plus de femelles que de mâles. Le bénitier géant est un animal protégé, car il est menacé par la surpêche et le réchauffement climatique.

L’escargot de jardin (Helix aspersa)

Les escargots terrestres sont des mollusques qui vivent sur la terre. Ils ont une coquille en spirale qui protège leur corps mou. Ils se déplacent en produisant du mucus, qui leur permet de glisser sur le sol. Ils se nourrissent de plantes, de champignons et de débris organiques. Ils font partie de la classe des Gastéropodes, qui compte plus de 80 000 espèces.

Les escargots terrestres ont la particularité d’être hermaphrodites, c’est-à-dire qu’ils possèdent à la fois des organes reproducteurs mâles et femelles. Ils peuvent donc s’accoupler avec n’importe quel autre escargot de la même espèce. Ce phénomène s’appelle l’hermaphrodisme simultané. Il permet d’optimiser la reproduction, car il n’y a pas besoin de chercher un partenaire du sexe opposé. Les escargots terrestres sont des animaux très répandus, mais certains sont menacés par la pollution et l’introduction d’espèces invasives.

Le gobie à tache orange (Lythrypnus dalli)

Le gobie à tache orange est un poisson marin qui vit dans les eaux peu profondes de la Méditerranée et de l’Atlantique. Il appartient au genre Gobius, qui compte plus de 200 espèces. Il a un corps allongé et comprimé, de couleur beige à brun, parsemé de points et de taches orange. Il mesure environ 10 cm de long. Il se nourrit de petits invertébrés qu’il trouve dans le sable ou les rochers.

Il fait partie des poissons protandriques, c’est-à-dire qu’il change de sexe au cours de sa vie. Il naît mâle, puis devient femelle quand il n’y a pas assez de femelles dans son groupe. Ce phénomène s’appelle la protandrie. Il permet d’adapter le sex-ratio en fonction des conditions environnementales. Le gobie à tache orange est une espèce peu connue et peu étudiée

Le limaçon (Crepidula)

Le limaçon est un mollusque qui vit dans les eaux peu profondes de tous les océans. Il appartient au genre Crepidula, qui compte plus de 200 espèces. Il a une coquille en forme de sabot, qui lui sert de protection. Il mesure environ 5 cm de long. Il se nourrit d’algues et de plancton. Il a la particularité d’être hermaphrodite, c’est-à-dire qu’il possède les organes reproducteurs des deux sexes. Il se forme en piles, où l’individu du bas devient une femelle et les individus supérieurs restent mâles. Ce phénomène s’appelle l’hermaphrodisme successif. Il permet d’augmenter les chances de fécondation, car il y a plus de femelles que de mâles.

L’huître creuse (Crassostrea gigas)

Les huîtres creuses sont des mollusques bivalves qui vivent dans les eaux salées de tous les continents. Elles ont une coquille irrégulière et rugueuse, qui s’ouvre et se ferme grâce à un muscle. Elles mesurent environ 10 cm de long. Elles se nourrissent de plancton qu’elles filtrent avec leurs branchies. Elles font partie de la famille des Ostreidae, qui compte plus de 100 espèces.

Les huîtres creuses ont la particularité d’être hermaphrodites, c’est-à-dire qu’elles possèdent à la fois des organes reproducteurs mâles et femelles. Elles produisent donc simultanément des œufs et du sperme. Ce phénomène s’appelle l’hermaphrodisme simultané. Il permet de maximiser la reproduction, car il n’y a pas besoin de trouver un partenaire du sexe opposé. Les huîtres creuses sont des animaux très exploités, car elles sont appréciées pour leur chair et leur perle.

Le lézard commun (Lacerta vivipara)

Certains lézards, comme le lézard vivipare, ont la capacité de changer de sexe au cours de leur vie. Ils possèdent à la fois des organes reproducteurs mâles et femelles. Ils peuvent donc se reproduire avec d’autres individus de leur espèce, qu’ils soient du même sexe ou du sexe opposé. Ce phénomène s’appelle l’hermaphrodisme. Il permet d’adapter le sex-ratio en fonction des conditions environnementales.

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